dimanche 4 novembre 2012

Les approches en psychologie du développement

Il y a de cela un mois j'ai quitter Ubisoft et l'animation 3D pour me lancé dans un diplôme d'études collégial en soins infirmiers. Dans mon cursus scolaire, j'ai la chance d'avoir un cour sur la psychologie du développement - avec une prof extra. Lors du deuxième cour nous avons vus les principales approches en psychologie. Voici un petit résumé de ces approches que j'ai fait à l'aide de mon manuel, mais aussi à l'aide d'autres ressources.  

L'approche psychodynamique

Freud et la structure de la personnalité : 

Freud présente un modèle structurale de la personnalité comportant trois parties en interaction dynamique : le ça, le moi et le surmoi. Selon lui, la personnalité dite normale tend à maintenir un équilibre entre ces trois instances.

Présent dès la naissance (le bébé qui vient de naitre est un "gros ça" : je veux ça maintenant, tout de suite), le ça est régit par le principe de plaisir, la recherche de la satisfaction immédiate, que ce soit pour obtenir une gratification ou réduire des tensions, et il agit sans se soucier des conséquences possibles. C'est aussi le siège de la libido.

Le moi est la partie du psychisme qui tient compte à la fois des pulsions du ça, des contraintes morales du surmoi ainsi que des exigences du monde réel. Il est donc souvent soumis à des tensions entre des "attentes" ou "demandes" opposées. Le ça veut satisfaire sa pulsion immédiate alors que le surmoi veut agir selon l'idéal du moi. Que fait le moi ? Il doit gérer les exigences, souvent irréalistes du ça et sur surmoi et prendre des décisions quand au comportement à adopter. Il joue en quelque sorte un rôle de médiateur.

Le surmoi est constitué de l'ensemble des règles, des obligations, des interdits parentaux et sociétaux. Il est régit par la conscience morale, le bien et le mal...La petite voie qui nous dit que l'on devrait faire ça ou ne pas le faire.

L'idéal serait bien sûr d'atteindre un équilibre entre les trois instance de la personnalité, mais cela n'est pas toujours facile à réaliser. Selon Freud, des conflits intrapsychique peuvent surgir dans de nombreuses situations.

Illustrons cela à l'aide d'un exemple. Un professeur à l'université est en amour avec une de ses étudiantes. Elle est belle, intelligence, intéressante... Le ça est à l'affut : "J'aimerais tellement faire l'amour avec elle!". Le surmoi réagir : "Il m'est interdit, en tant que professeur de sortir avec mes élèves!". Le moi suit le débat et en est tout étourdi. Il s'arrête pour réfléchir, après avoir entendu les exigences contradictoire du ça et du surmoi. D'une part, il serais facile de séduire cette élève puisque je suis un position d'autorité. D'autre part, ce ne serait pas déontologique et professionnel de ma part. Dans se conflit intrapsychiques, c'est au moi à décider du comportement à adopter. Qui sait, peut-être ira-il voir quelques photos de l'étudiante sur Facebook si son profil est public, afin de satisfaire ses pulsions du ça et la moralité de son surmoi !


Les mécanismes de défense :

Selon Freud, les conflits intrapsychique (conflit entre les instances du ça/pulsions et du surmoi/interdit moraux) peuvent créer de telles tensions ou anxiétés que la personne tentera de les minimiser en utilisant des mécanisme de défense, c'est-à-dire des moyens d'empêcher l'angoisse d'atteindre le conscient. À ce sujet, un article intéressant concernant les mécanismes de défense chez les étudiants est disponible à cette adresse.

Source : Psychologie du développement 

Source : Psychologie du développement 
Réponses:  1. Régression  2. Refoulement  3. Rationalisation  4. Intellectualisation  5. Projection  6. Régression  7.Déplacement  8. Déni  9. Refoulement  10. Sublimation 

L'approche béhaviorale

Au début du 19eme siècle John Watson affirma que la psychologie ne pourrais prétendre au statut de science que si les psychologue étudiaient des faits observable et mesurables. Jugeant qu'il était trop difficile d'étudier des motivations et des pulsions inconscientes (comme le faisaient les partisans de l'approche psychodynamique), nombre de psychologue donnèrent raison à Watson. Ils estimaient en effet que le comportement (observable) pouvait s'étudier de manière beaucoup plus objective et scientifique. C'est ainsi qu'apparut aux États-Unis le courant de la psychologie appelé l'approche béhaviorale. 

Le conditionnement répondant ou conditionnement classique : 

Le conditionnement répondant a été mit en lumière par Ivan Pavlov alors qu'il étudiait la salivation chez les chien. Dans cette expérience de Pavlov, le chien associait le son de la cloche (stimulus neutre) à la  nourriture (stimulus inconditionnel), puis il répondait au son de la cloche de la même manière qu'à la nourriture (réponse conditionnelle). 

Un stimulus inconditionnel (SI) est un stimulus qui produit dans l'organisme l'effet désiré (la viande, dans l'expérience de Pavlov);
Une réponse inconditionnelle (RI) est une réponse suscitée par le stimulus inconditionnel (la salivation, dans l'expérience de Pavlov);
Un stimulus conditionnel (SC) est un stimulus neutre qui, par couplage avec le stimulus inconditionnel, en vient à produire un effet semblable (le son de la cloche, dans l'expérience de Pavlov);
Une réponse conditionnelle (RC) est une réponse suscitée par le stimulus conditionnel (la salivation, dans l'expérience de Pavlov) p.24

Source : Psychologie du développement 

La vie quotidienne ne manque pas d'exemple de conditionnements répondants. Ainsi, un enfant qui a été effrayé par un chien se met à pleurer s'il retourne sur les lieux de l'incident : une association s'est faite entre le lieu et la frayeur. Comme le soulignait Watson lui-même, les réponses émotionnelles sont particulièrement faciles à provoquer au moyen du conditionnement répondant, surtout pendant l'enfance.

Le conditionnement opérant : 

Dans le conditionnement opérant, l'organisme apprend qu'un comportement particulier est généralement suivi d'un évènement particulier (évaluer comme agréable das le cas du renforcement et comme désagréable dans le cas de la punition). Si cet évènement est utile (un pourboire, par exemple) ou agréable (comme un compliment), l'organisme cherchera à l'obtenir encore en répétant le comportement. Si l'événement est désagréable (une griffure de chat ou une insulte, par exemple), l'organisme aura tendance à ne pas répéter le comportement. Dans le renforcement, le résultat devrait être évalué comme agréable, ce qui augmente la probabilité de répétition du comportement. Dans le cas de la punition, le résultat devrait être évalué comme désagréable, ce qui diminue la probabilité de répétition du comportement. 

Ainsi, le conditionnement opérant augmente ou diminue la probabilité d'apparition d'un comportement selon la conséquence apprise. 

Schéma du conditionnement opérant

Bien entendu, il y a parfois un des écarts importants entre la théorie et la pratique. Par exemple, les punitions, souvent employées par les parents, ne suscitent pas toujours les réactions attendues, mais plutôt leur contraire. Il faut comprendre que ce qui semble désagréable, comme être envoyé dans sa chambre pour "réfléchir", peut être relativement agréable pour l'enfant qui retrouve là ses jouets ou par l'adolescente qui peut parler tranquillement au cellulaire, sans avoir à participer à la préparation du souper! De la même façon, une réprimande peut parfois être perçue par l'enfant comme une marque d'attention; bien sûr, il devrait préférer recevoir un compliment, mais, de fait, il privilégiera une réprimande à un manque d'attention à son endroit. Aussi, il vaut mieux éviter les punitions trop fréquentes ou trop sévères et utiliser le renforcement plus efficace, des comportements considérés comme désirables (vidéo ci-dessous).



L'approche Humaniste

L'approche humaniste c'est développer en réaction de la vision béhiaviorale, jugeant que l'influence de l'environnement extérieur ne rendent pas compte de la multitude d'influences qui s'exercent au cours de la vie. En effet, selon les humaniste, l'être humain est un être autodéterminé, capable d'exercer son libre arbitre et d'atteindre des buts. C'est un être libre, en mesure de faire des choix réfléchis. sensés et intelligents : Il est responsable de ses actes et tend spontanément à réaliser son plein potentiel. Et c'est également ainsi qu'il perçois les autres.  

La considération positive inconditionnelle :

Pour satisfaire ses besoins et se réaliser, l'être humain doit entrer en relation avec les autres. Or, la réaction des autres peut influer sur son développement. Selon Carl R. Rogers (1902-1987), pour qu'un être humain ait un développement harmonieux, il doit bénéficier d'une considération positive inconditionnelle, particulièrement de la part des personnes significatives dans sa vie, comme ses aprents et ses proches. Le concept de considération positive inconditionnelle de Rogers renvoie au sentiment d'être aimé pour soi-même et de se sentir accepté fondamentalement en tant que personne, même lorsque ses comportements ou les façons d'exprimer ses sentiments laissent à désirer.

Prenon un exemple. Un enfant tire les cheveux de son grand frère qui lui a pris son camion. Quand la considération est conditionnelle, elle peut se traduire par des paroles telles que : " Tu est vraiment méchant d'avoir fait mal à ton frère! Comment puis-je taimer, toi qui est si cruel?" L'enfant ressent alors que l'amour à son endroit est soumis à des "conditions" : il recevra de l'amour à la "condition" d'être tel que les autres veulent qu'il soit et de se comporter d'une manière qui réponde à leurs attentes. Au contraire, le parent qui manifeste de la considération positive inconditionnelle exprimera à l'enfant le message suivant "Toi, je t'aime,. C,est ton comportement en ce moment que je n'appréie pasé" L'enfant qui jouit ainsi d'une considération positive inconditionnelle comprend qu'il est aimé pour ce qu'il est et parce qu'il est lui.

Cependant, pour accepter une personne de façon inconditionnelle, il faut la comprendre avec empathie, c'est-à-dire tenter de saisir comment elle perçoit l'univers qui l'entoure, à partir de son cadre de référence interne (ses connaissances, ses expériences, ses buts, ses aspirations, ses émotions). Soulignons que l'empathie implique à la fois la capacité d'éprouver de l'empathie et la capacité de l'exprimer.

Voyons un exemple. Dans un parc, un enfant vient de perdre son ballon. Il pleure et hurle en le voyant s'élever dans le ciel. Comment le parent qui manifeste de la compréhension empathique pourrait-il réagir pour favoriser chez l'enfant l'apprentissage de la maîtrise de des émotions? Il pourrait prendre en compte sa souffrance et lui dire : "Tu es déçu qu'il se soit échappé, ça arrive souvent avec ces ballons", "Tu es triste qu'il soit parti....On lui souhaite un bon voyage?", "C'est bien compréhensible que tu pleures, tu l'aimais bien, ce ballon". Cette attitude qui consiste à faire preuve de compréhension, sans pour autant partager la souffrance, est de l'empathie. Elle se distingue de la sympathie, qui consiste à ressentir la joie ou la douleur de quelqu'un et à y participer. Or, dans l'exemple fourni, l'adulte ne ressent pas de peine à la perte du ballon. Cependant, il comprend et a de l'empathie pour la peine ou la frustration que ressent l'enfant. 

Cela ne signifie pas qu'il faut laisser un enfant donner des coups ou se laisser insulter par un adulte sous prétexte d'une "compréhension empathique" de la colère ou de la frustration. Il est préférable d'arrêter un enfant qui agit agressivement et de lui dire : "Je comprends que tu sois frustré parce que je t'interdis de faire telle activité, ais cela ne te donne pas le droit de me donner des coups". "Si un adulte nous lance des insultes il vaut mieux l'arrêter et lui dire : "Je comprends que tu sois en colère parce que je ne répons pas à ton souhait mais cela ne te donne pas le droit de m'insulter."

  

Considération positive inconditionnelle :  Je t'aime peu importe qui tu es ou ce que tu fais.
Considération conditionnelle : Je t'aime seulement si tu me rend service, si tu m'inviter à souper, si un client dans un hôpital vomit dans le haricot et non à l'extérieur.  

Congruence et incongruence

-Ce que je pense être (concept de soi)
-Ce que j'aimerais être (soi idéal)



Selon Rogers, il y a congruence s'il y a harmonie entre le concept de soi et le soi idéal ou le concept de soi et l'expérience de vie. Alors qu'il y a incongruence si le concept de sois et le soi idéal ou le concept de soi et l'expérience de vie sont en désaccord. Notons aussi que le développement de la congruence est dépendant d'une considération positive inconditionnelle et que l'absence de congruence peut mener au développement d'une psychopathologie.

La hiérarchie des besoins de Maslow : 


Quelle est la différence entre les besoins d'affiliation et les besoins d'estime ? Le besoins d'estime tient à la reconnaissance de ses pairs, au respect des autres, à leur appréciation, à une bonne réputation, au sentiment d'être valorisé, d'être adéquat, d'être compétent et d'atteindre ses buts. Alors que le besoins d'affiliation et d'amour tient à l'amour, l'affection, l'acceptation, l'amitié, l'intimité, la famille, les relations et les communications chaleureuses et la présence de ceux qu'on aime.  

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