jeudi 11 août 2011

J’ai appris à parler de moi…

J'ai longtemps hésité à parler de moi aux autres de peur d'être jugé (négativement biensûr!). Malgré ça, depuis quelques temps j'ai commencé à parler un peu plus de moi lorsque la situation s'y pretait ou lorsque que j'en sentais le besoin. 

Avec l'expérience qui rentre, je me rends maintenant compte que parler de soi peux nous amener à dédramatiser nos présumés faiblesses, ce dont nous avons honte. Car nous nous rendons compte que les autres continus de nous apprécier malgré ces "faiblesses" et ne jugent pas sévèrement comme nous l’aurions crus mais plutôt, font souvent preuve d’empathie envers nous...Nous donnent des conseils, nous racontent leurs propres expériences.

Voici quelques exemples :
Ex : Amélie m’annonce qu’elle est vierge, je lui réponds que cela ne me dérange aucunement, que j’ai moi-même fait l’amour peu de fois dans ma vie et que cela m’excite même un peu ! Malgré ce qu’elle m’a dit, je ne juge pas Amélie et continue à lui parler.

Ex : Une fille qui me plaisait bien et à qui j’avais avoué aller voir une psy me forçait à utiliser le mot Psychologue en sa présence et non des détournés tels que « la personne que je consulte ». Avant, il aurait fallu me tirer les vers du nez pour j’admette et utilise le mot « psy » lors d’une confidence. Malgré cela, la fille en question ne me jugeait pas.

Ex : Je raconte à quelque personnes que je n’ai fait l’amour que deux fois dans ma vie, ce dont j’avais excessivement honte… Malgré cela, ces personnes sont compréhensives et continues à me parler.

Ex : J’ai raconté à une amie que je fais de l’anxiété sociale, elle m’a alors avoué qu’elle a déjà elle-même été en institue psychiatrique. Malgré cela, nous nous entendons très bien puisque les gens ne jugent généralement pas les autres sur ce genre de "détails".

Ainsi, parler de soi amène à se rendre compte que les autres ne juge pas aussi sévèrement que nous l’aurions cru. Donc, puisque je sais maintenant que les autres ne jugent pas aussi sévèrement que je le pensais et sont capable d’empathie. Il m’est alors plus facile de parler de moi aux autres. Et puisqu’en parlant aux autres les autres me parlent aussi d’eux, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir des difficultés ou à avoir honte de certaines choses.

Je sais ainsi que, comme moi, les autres possèdent aussi ces « faiblesses » dont j’ai si longtemps eu honte.

En somme, puisque lorsque je parle les autres ne jugent pas aussi sévèrement que je l’aurais cru. J’ai maintenant moins peur de parler de moi.

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