jeudi 24 novembre 2011

Dating : Passer de l’anxiété à la sérénité

Comme je vous l’avais mentionné, depuis quelques mois déjà je vais consulter une psychologue dans le but de vaincre quelques difficultés liées à mon anxiété sociale. Comme essayer de rencontrer une fille par exemple. Car il faut dire que « la chose féminine » m’a toujours fait très peur.

Je n’ai personnellement jamais été en couple et c’est en partie ce qui explique pourquoi les dates me rendent anxieux : Ce sont pour moi des situations nouvelles que j’ai toujours redoutés de sorte que je ne sais pas comment m’y prendre, qu’elle est l’attitude à adopter lors d’une de ces rencontre. Surtout que cette attitude est faussée à cause de mon anxiété sociale; je me fixe des exigences beaucoup trop élevés et j'adopte des comportements inadéquats.

J’ai déjà eu quelques dates depuis que je suis abonné au site de rencontre québécois ReseauContact. La plupart ont été pour moi assez stressante de sorte que l’attitude à adopter lors d’une de ces rencontre a souvent été un sujet de discussion entre moi et ma psy.  Je vous propose ici quelques piste de solutions si tout comme moi les rencontres à caractère « potentiellement romantique » vous stress un max.

Du primaire au secondaire : Les origines possibles

Déjà au primaire, nous étions allés en camp de vacance avec Julienne notre processeur de sixième année. Du plaisir assuré bien sûr, par contre était prévu un « pyjama party » durant la soirée et grâce au bouche à oreille j’avais sus qu’une des filles de ma classe désirait danser avec moi. Je me souviens avoir été anxieux avant la danse et lorsqu’était venu le moment de danser notre petit « slow » mes jambes étaient alors tombées en compote et avait légèrement tremblées. Ma jeune cavalière s’en était rendu compte et cela m’avait beaucoup complexé.

Quelques années plus tard lorsque j’étais au secondaire, j’ai eu la chance de travailler durant deux étés dans les pataugeoires avec les tout petits. Même si je passais mes journées en solitaire à m’amuser avec les enfants, je devais aller chercher et rapporter mon trousseau de clés à la piscine principale. De fils en aiguille, je suis tombé amoureux de ma gérante que je trouvais très gentille, mature et jolie. J’avais pensé à elle durant tout l’été, mais je n’aurais jamais eu le courage de l’inviter à sortir ou pire, de lui avouer mes sentiments! Misère et regrets…

Puis, à la fin de mes études secondaires, nous étions classés par équipe de deux dans mon cours de physique. J’avais eu comme place assigné celle à côté de la plus belle fille de la classe. Malheureusement, cela me stressait tellement que j’y pensais presque constamment! Comme si l’on avait attribué LA place que tous désirait et que je devais m’acquitter de cet honneur.  Je calculais presque tous mes gestes et paroles et le moindre signe de « rejet » du type « elle ne m’a pas trouvé très intéressant » ou « je n’aurais pas dû dire ça » me rendait plus anxieux qu’un phobique social devant une classe.

En fait, s’était d’autant plus ironique que je savais très bien qu’elle avait un copain. J’avais finalement abandonné le cours de physique puisque mes notes et efforts n’y était pas. Car mon attention et mes pensées était surtout concentrées sur cette fille lors de mes cours.

Pourquoi mon cœur se noue à la vue de ces dames ?

Alors voilà, ma peur de toutes situations à caractère « potentiellement romantique » ne date pas d’hier. Pourtant, qu’est-ce qui pourrais expliquer que je me sente anxieux lors de mes dates ? Ça semble pourtant si simple puisqu’il suffit d’aller rencontrer une femme et de lui parler.
À ce sujet, j’aimerai commencer par citer un paragraphe que l’on trouve dans le livre de psychologie populaire La peur des autres.

 « […] des travaux ont été conduits sur la dating anxiety, l’anxiété sociale liée à la difficulté de programmer des rencontres avec des personnes de l’autre sexe […] Bon nombre de personnes connaissent effectivement des difficultés avec ce type d’interaction : Elles sont capable de dialoguer et d’échanger, mais pas de prendre l’initiative d’une rencontre plus personnalisée. La difficulté principale qu’elles rencontrent tient sans doute au caractère « potentiellement romantique » de ces situations : Une invitation à aller prendre un café peut très bien s’inscrire dans une stratégie globale de séduction de l’interlocuteur, comme n’être qu’une invite anodine, destinée à éviter un instant de solitude entre deux activités […] Derrière son aspect anecdotique et amusant (vu de l’extérieur), ce type de gêne peut déboucher sur de nombreuses complications : Celles qui ont trait à la vie sentimentale sont assez évidente […]

Pour moi, il y a d’abord  la peur de rencontrer une nouvelle personne. Certes le premier contact a déjà été établi par l’entremise d’un site de rencontre, mais quand vient le temps de rencontrer la personne « pour de vrais » c’est toujours un peu bizarre. Séduire par écris ou lors d’une rencontre est différent. Lorsqu’on s’écrie l’on peut penser à ce que l’on dit, effacer et réécrire plusieurs fois alors que durant une rencontre le regard, le langage non verbal ou les capacités de communication entre beaucoup dans le jeu de séduction. Et bien que je m’y débrouille de mieux en mieux, ce ne sont pas mes points forts.

Je pense aussi que j’ai tendance à donner une importance démesurée à une rencontre avec une fille. Puisque cette rencontre pourrait potentiellement « changer ma vie » et faire en sorte que je pourrais enfin être en couple et vivre de si belle choses, tomber en amour. J’aimerais tellement obtenir « que ça marche » que pour moi il s’agit d’une performance à effectuer, ce qui me paralyse. Un peu comme lorsqu’il s’agit d’obtenir un emploi lors d’un entretien d’embauche.

Enfin, il y a toute sorte de comportement et de pensées qui me viennent à l’esprit lorsque je rencontre une fille. Pas tant parce que c’est un date, mais plus généralement parce que c’est une situation anxiogène. J’ai tendance par exemple à trop sourire, à paraitre tendu physiquement, à tripoter un peu trop les objets sur la table et surtout à être hyper vigilant de mes propres faits et geste de sorte que cette tension intérieure m’empêche d’être spontané et serein. Ce qui est d’autant plus embarrassant que ces désordres se manifestent alors que j’aimerais bien séduire l’autre.

J'aimerais aussi citer un extrait du livre La peur des autres. Parfois la peur de rencontrer l'autre peut venir de la crainte de révélé un secret culpabilisant. Par exemple, je n'ai fais l'amour qu'un petit nombre de fois dans ma vie. Il y a quelques mois j'aurais eu tellement peur de l'avouer à une fille que ce seul secret aurait suffit à m'inhiber lorsqu'il aurait s'agit de "faire les premiers pas".

«Ces craintes [lors de situations d’échange et de contact] gravitent, selon les situations, autour de trois dimensions : Peur de révéler des manques, peur de révéler un secret culpabilisant, peur de révéler une anormalité sociale. La crainte que l'on s'aperçoive de leurs manques est très répandue chez les anxieux sociaux : Manque d'intelligence, de culture, de choses intéressantes à dire, de décontraction,et de naturel. Certains de nos secrets peuvent aussi parfois nous rendre mal à l'aide. Un de nos jeunes patients, complexé par sa virginité prolongée, était persuadé que celle-ci était lisible dans ses comportements avec les femmes, ce qui le poussais à éviter les contacts avec elles : cela ne résolvait bien sûr en rien son problème ! Quand à la peur de révéler son anormalité dans des échanges un tant soit peu personnalisés avec autrui, elle gravite souvent autour de la crainte que sa propre gène ne sois repérée par l'interlocuteur et catalogué comme "comportement bizarre"».

Quelle est la bonne attitude à adopter lors d’une date ?

Comprendre que l’on ne peut pas plaire à tous :

« La proportion dans laquelle ça va cliquer c’est plus 90/10… Ça va cliquer avec une personne sur dix, ce n’est pas facile de rencontrer quelqu’un, alors il faut être patient » -Julie, ma psy.
Lors de mes premier dates et encore un peu aujourd’hui je me donnais comme objectif « d’accomplir une performance » devant l’autre puisque je désirais ardemment  que « ça clique » et que l’autre me trouve enfin de son goût.

Or, comme ma psychologue me l’a fait souvent remarquée, je n’ai qu’un contrôle limité sur cet aspect. Je ne peux qu’être moi-même et si la personne recherche un homme qui adore aller danser, discuter de politique, qui est musclé comme un bœuf et qui a les cheveux jusqu’aux épaules, alors je ne peux rien y faire. Il s’agit donc de comprendre que l’autre recherche un certain type de personne, et qu’il se peut que l’on ne corresponde pas à ce type de personne. Ainsi, puisque je n’ai pas un contrôle absolu sur le fait que « ça clique ou non », je n’ai pas à culpabiliser si une date se solde par un « échec », puisque je n’en suis probablement pas responsable.  Ça ne veut donc pas dire que je suis quelqu’un d’inintéressant.

Savoir créer un lien véritable :

Pour créer un lien véritable et apprendre à connaître l’autre, il faut créer une certaine profondeur lors de nos échanges.

Par exemple, si je pose à quelqu’un cette question « Puis, qu’est-ce que tu as mangé pour déjeuner ? », ça ne nous apprendra rien sur l’autre et ce n’est pas vraiment intéressant. Pour apprendre à connaître l’autre, il faut plutôt parler de grand sujet qui lui tiennent vraiment à cœur: De sa famille, quels sont ses rêves, ses angoisses, son parcours. Il s’agit donc d’aborder des choses importantes pour la personne.

Approfondir c’est apprendre à connaître l’autre : Ce qui l’intéresse, ce qu’elle pense, ce qu’elle aime et ressent.

Exemple de questions plus personnelles :
« As-tu un copain ? »
« Ah oui et vous êtes ensemble depuis combien de temps ? »
« Ça semble être une relation solide… »
« Ce n’est pas facile rencontrer quelqu’un tu ne trouves pas ? »
« Ah quand même, juste comme ça! Et comment t’y prends-tu pour aborder quelqu’un dans la rue ?! »
Avoir des exigences réaliste envers sois.

Lorsque j’ai commencé à rencontrer à l’aide de RéseauContact, j’avais des exigences très élevé envers moi-même.  Je voulais être drôle sur-le-champ (or l’humour vient après la connaissance de l'autre, lorsque l’on est détendu et que la peur du jugement est tombée), galant (je me donnais comme objectif de complimenter l’autre. Ce qui un objectif louable, sauf que cette exigence me rendais anxieux si je n’y arrivais pas) et je me souciais de façon trop importante de détails tel que « devrais-je payer les deux facture ? » (c’est toujours agréable, mais pas absolument nécessaire).

Or pour que deux personnes se rencontrent, il faut simplement qu’elles s’entendent bien et qu’elles se sentent attiré l’une par l’autre. Si cette personne me plait, je propose une nouvelle rencontre et ainsi de suite. C’est aussi simple que ça, il suffit de s’intéresser à l’autre, pas d’être l’homme le plus drôle en ville.

Éviter les généralisations excessives, persévérer :

« Calisse, encore une avec qui ça n’a pas cliqué. Je me suis fait des amies certes, mais moi je veux une copine. À ce rythme-là j’aurais rencontré une fille dans dix ans. Autant abandonner c’est vraiment trop la merde. Tout ça me rend triste et me désespère. »

Voici une petite définition de la généralisation excessive :
« Tendance à conclure arbitrairement que lorsqu’une chose arrive une fois, elle arrivera toute la vie et entraine la douleur du rejet. Un seul événement malheureux vous apparait comme une suite sans fin d’échec. »
La généralisation excessive contenue dans l’extrait ci-haut pourrait se comprendre par l’idée suivante : « Puisque ça n’a pas marché avec cette fille ça ne marchera jamais, autant abandonner ».

Or, ce genre de pensée (les distorsions cognitives) nous amène à voir la réalité de façon déformé et souvent très négative. Bien sûr il est difficile de rencontrer quelqu’un, mais ce n’est pas parce que ça n’as pas marché avec quelques filles que ça ne marchera jamais. De plus, puisque ce genre de pensés nous font percevoir les événements de façon négative, ces pensées vont aussi engendrer des émotions négatives puisque nos émotions découlent de la perception que l’on a d’un événement : « Ça ne marchera jamais » (analyse de l’événement) donc « Tout ça me rend triste et me désespère » (émotion).

Pour ce qui est de notre exemple, il serait plus sain d’avoir une pensée davantage réaliste telle que : « Je suis triste que ça n’ait encore pas cliqué, mais il arrive que ça ne marche pas et je suis sûr qu’en persévérant je rencontrerais quelqu’un qui me plaît ».

Cette pensée est plus réaliste et moins déprimante, puisque ce n’est pas parce que ça n’as pas cliqué avec une fille que ça ne marchera jamais.

Être bien dans sa peau peau p.51 par David D.Burns

Dans le même ordre d’idée, des pensées trop négative ou défaitiste pourrais non seulement nous amené à être déprimé, mais aussi à entrer dans ce que les psychologues appellent des « prophéties autoréalisées ».

Le phobique de l’avion qui redoute de voir s’écraser l’Airbus ou il a pris place n’augmente pas, par ses pensées, le risque de crash de l’appareil. Le claustrophobe qui redoute que l’ascenseur ou le métro ne se bloquent n’est pas coincé plus souvent que d’autres dans ces situations. En revanche, la personne qui se dit « ça n’a pas cliqué avec cette fille, ça ne marchera jamais, autant abandonner tout espoir de rencontrer quelqu’un » augmente la probabilité que cela se réalise puisqu’elle ne fera plus l’effort de rencontrer de nouvelles personnes.  En d’autres termes, en adoptant ce genre d’attitude pessimiste, nos prédictions ont des chances réalistes de se réaliser.   

Tu fais quoi dans la vie ? Bien, je date !

Au lieu de se dire constamment que :
 
« J’aimerais ça rencontrer quelqu’un »
« J’aimerais ça rencontrer quelqu’un »

Ou encore

« Je suis seul »
« Je suis seul »
« Je suis seul »

Et de passer ses journée entière sur des sites de rencontre à écrire des messages et à attendre en se rongeant les ongles que l’autre nous réponde comme si notre vie et l’univers en dépendait. Puis, lorsque enfin!  Quelques messages plus tard une rencontre se conclue et que sourire aux lèvres nous rencontrons notre douce Paméla_32 qui nous demande :

-Puis, tu aimes faire quoi dans la vie ?

-Bien...
-Je date !

Alors, il serait peut-être temps d’écrire quelques messages en moins et de sortir un peu plus, de développer ses intérêts, de s’intéresser à certaine chose. De s’intéresser non pas pour « dire que l’on a des intérêts lors d’une date » ou pour « devenir une personne intéressante », mais pour découvrir de nouvelles choses qui nous plaisent vraiment. Et puis, si la randonnée pédestre nous intéresse par exemple, s’inscrire à un groupe de randonnée peut être une excellente façon de rencontrer des personnes avec qui l’on partage des intérêts communs. Et qui sait, peut-être de rencontrer quelqu’un !

En bref, plus l'on va s'intéresser à découvrir le monde et les autres (lire le journal, essayer de nouveaux sport, lire sur la psychologie ou l'économie, rencontrer du nouvelles personnes) et plus l'on va devenir une personne intéressante. 

Réapprendre à converser, simplement

Avec ma psychologue nous avons parfois fait des jeux de rôles afin de simuler une conversation entre deux personnes. Elle prenait le rôle d’une personne au travail par exemple, alors que je jouais mon propre rôle. Les situations que nous mettions en scène était simple, comme lorsqu’il s’agit de débuter une conversation avec un collègue de travail. Mais elles permettaient souvent à Julie de me donner du feedback sur les comportements que j’adopte ou que je pourrais améliorer lors de mes contacts sociaux (incluant mes dates).

Je sais que lorsque je m’exprime je suis parfois tendu et je manque de naturel. Ce stress que je dégage peut aussi stresser les autres par ricochet, ce qui ne m’aide pas à établir des contacts. Il est certain que plusieurs anxieux sociaux éprouve des difficultés à conversé avec les autres, comme le prouve des ouvrages accessibles et intéressant tel que La peur des autres ou Approcher les autres, est-ce si difficile? À ce sujet, Julie m’a donné quelques conseils lorsque nous faisions nos jeux de rôle, comme :

1.  Faire attention pour ne pas sourire si la situation ne s’y prête pas car c’est un signe qui trahi mon anxiété et qu’il est possible que les autres trouvent cela bizarre. En effet, il m’arrive parfois de « sur-sourire » au point où je vais avoir mal aux « muscle du sourire », ce qui me rend d’autant plus mal à l’aise que c’est pour moi une preuve physique que j’ai été anxieux!

2. Faire des mouvements de tête lorsque l’autre parle afin de ne pas rester statique.

3. Ne pas parler trop vite, prendre son temps, relax.

4. Faire des gestes avec ses mains afin d’être plus expressif.

5. Être relax avec son corps, faire attention à ne pas adopter une posture tendu et à la conserver.

6. Me permettre d’exprimer des émotions dans mon langage verbal; être moins formel, plus relâché dans mon vocabulaire.

7. Être plus expressif avec le visage

8. Ne pas se lancer trop vite dans un monologue : « Ah et tu fais quoi dans la vie », « Bien je suis animateur 3D et je travaille dans l’industrie du jeu vidéo depuis trois ans, j’aime ça car je suis quelqu’un de créatif et que j’ai des heures flexibles qui me permettent d’aller à mon rythme… ». Ouf… Plus relax, le : « Je suis un animateur 3D » aurait suffi.

Me pomponner pour mettre les chances de son côté

Hé! Si j’ai une date je ne vais pas aller courir dans tous les magasins à la recherche du pantalon perdu. Par contre, prendre le temps de se mettre sur son trente-six n’est certainement pas une mauvaise idée. Se vêtir de ses plus beaux atours (simple, mais qui nous font bien), se doucher, se ronger les ongles pour évacuer le stress (non je blague, utiliser un coupe ongle), se raser, se mettre un peu de parfum... Donc se pomponner pour la charmer, ça ne peut pas faire de mal !

Le mot de la fin

Voilà, ce que l'on appelle la « Dating Axiety » touche certainement un nombre élevé de personnes. Sachez qu'il est difficile de rencontrer quelqu'un, qu'il ne faut pas abandonner ou se laisser trop démoraliser de même qu'en devenir « maniaque » et passer toute ces journée sur des sites de rencontre. S'intéresser à de nouvelles choses est en soit une bonne façon de rencontrer quelqu'un. Alors osez et intéressez-vous ! Soyez-vous même et ne donnez pas trop d'importance à une date puisqu'à bien y penser, il ne s'agit que d'une petite rencontre.

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