Grâce à ImproAction, j'ai pris deux cours d'improvisation ces derniers mois. S'étais vraiment génial et nous nous sommes bien amusé car nous étions un groupe bien soudé et intéressé à l'improvisation. Nous sommes souvent allé voir des matchs à l'invitation de Geminis, notre professeur d'impro, de la ligue d'ImproAction au bar Les Pas Sages sur la rue Rachel à Montréal.
Les cours se passent généralement de la façon suivante : L'on fait des exercices d'impro durant la première moitié du cours afin de pratiquer les "notions de bases" en impro. Puis durant la deuxième moitié, l'on forme deux équipes pour faire des matchs entre nous.
Voici quelques notes que j'ai prise à la suite de mes cours d'improvisation :
Les conseils de Geminis :
++Avoir une émotion, une intention lorsque l'on commence une impro nous permet de réellement être dans celle-ci, d'avoir déjà établis quelque chose et non pas seulement d'arriver "tout nus" dans l'impro. Par rapport à l’intention, Geminis en parlait l’autre jour... Par exemple, ça pourrait être “Je suis en tabarnak que tu m’ai laisser tomber”, “Un malade qui mange des écureuils”
Ex : Je susi fâché, je suis triste, heureux, j'ai peur.... J'ai volé quelque chose (je suis content ou j'ai peur que l'on m'attrape)... Nous nous sommes disputés (je suis triste)... Je suis super populaire (je suis heureux).
++Intégré les bruits ambiant du public dans nos improvisations (par exemple, si un téléphone sonne, l'on peut l'intégrer dans notre impro. Le public trouvera ça génial comme idée).
++Qui, Quoi, Où (et Quand...) Pour qu'une improvisation soit bonne, il faut l'asseoir, la poser dans un personnage et une émotion (Qui), décider ce que personnage fait à ce moment là (Quoi), l’asseoir dans un lieu (Où) et, bien que cela ne soit pas essentiel, l’on peu aussi décider l’époque, la saison, l’heure du jour (de sa vie et/ou historique/futuriste) afin de mettre de l’ambiance à l’improvisation (Quand) : En hiver (il fait froid), la nuit (l’on ne voit pas très bien).
++Pour qu'une improvisation avance et que l'on ne reste par à tourner autour du pot. Cela peut être une bonne idée de la faire évoluer dans une succession d'endroit, d'emplacement afin de créer une histoire à l'aide de différent lieux.
++Généralement, il faut éviter de commencer ou de mettre dans une improvisation des phrases du type "comment ça va", "tu as passé une belle journée", "c'est quoi ton nom". Car ce genre de phrases ne font pas avancer l'impro. L'on tourne alors en rond et ça ne fait pas avancer l'histoire.
++Il faut éviter, même si l’on veut sauver l’improvisation, de rentrer dans celle-ci et de “défaire totalement l’histoire”. Bien sûr, l’on a droit à l’erreur, il faut juste éviter de rentrer et de changer l’histoire du tout au tout car le public croyait à celle-ci, et là ont vient de lui dire que ce n’était que du pipo.
Par exemple, l’ont fait une improvisation dans laquelle l’on est tous un peu débile, mais ça ne marche pas tellement et l’histoire stagne. Et là pour “sauver l’impro” (l’intention est bonne, mais moins la proposition) car il ne reste que 10 secondes quelqu’un arrive et dit “Aller les enfants, la récréation est fini, il est temps de rentrer en classe maintenant”...Ahh Hein ?! L’on était des enfants dans une école ? Il aurait été plus judicieux de faire bouger, avancer l’improvisation en apportant quelqu’un chose qui aurait pu avoir un certain contexte (ou p-e même pas, juste un objet, une phrase quelconque), mais qui ne change pas l’histoire (le Qui, Où, Quand, Fait quoi) du tout au tout.
++L’on n’est pas seulement des spectateurs de l’improvisation, mais aussi des acteurs... L’on pense lorsque l’on n’est pas dans l’improvisation à ce qu’on pourrais lui apporter, surtout si ça stagne (il faut penser) et moins penser si l’on fait l’improvisation (il faut se laisser guider par des idées de base)
++Comment l’on fait pour ne pas décrocher (rire, rester dans son personnage). C’est simple en fait, il faut CROIRE en celui-ci, être vraiment dans son personnage. Si l’on y crois, on aura moins de chance de décrocher. Ce n’est pas si dure en fait, lorsque l’on était enfant, l’on croyais vraiment à nos personnage, à être un cowboy ou un super-héros, tellement que l’on était prêt à se faire mal en jouant !
++L’écoute c’est important, écouter ce que l’autre nous dit et de réagir par rapport à cela. Aussi, il est dangereux en improvisation de “dire non”, de refuser continuellement les idées de l’autre, car cela ne fait pas avancer l’improvisation. Si on les refuser il faudrait alors contre proposer.
++Pour faire avancer une histoire, l’on doit se “positionner”, prendre une couleur comme dirait Geminis, se positionner par rapport a l’autre et ne pas tous jouer le même personnage. Par exemple, à la place d’être tous dans une épicerie en train de faire l’épicerie, une personne pourrait faire son épicerie alors que l’autre pourrait être le caissier, le concierge, le commis d’épicerie.
++Pour faire un bon cocus, l’on identifie qui l’on est, où l’on est et qu’est-ce qu’on fait (y va se passer quoi en gros). À partir de l’on peut jongler avec ça pour faire une belle impro.
++En impro il faut réagir “comme dans la vrai vie”. Si l’on me dit que mon ami est accuser de meurtre, je doit alors réagir en conséquence !
++Se servir de son corps !! Prendre une pause, avoir peur (mettre les mains sur sa tête), jouer les émotions et son personnage avec son corps aide vraiment à se mettre et rendre l’impro intéressante.
++Un truc pour se rappeler les cinq étapes de l’évolution d’une impro avec les cinq doigts :
L’observation (10 secondes...) : l’auriculaire (le petit doigt)
La proposition (on propose quelque chose à l’autre) : l’annulaire
Le conflit ! : Le majeur (le “fuck you”)
L’évolution du conflit : l’index
La résolution du conflit, la chute : le pouce
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