Grâce à ImproAction, j'ai pris deux cours d'improvisation ces derniers mois. S'étais vraiment génial et nous nous sommes bien amusé car nous étions un groupe bien soudé et intéressé à l'improvisation. Nous sommes souvent allé voir des matchs à l'invitation de Geminis, notre professeur d'impro, de la ligue d'ImproAction au bar Les Pas Sages sur la rue Rachel à Montréal.
Les cours se passent généralement de la façon suivante : L'on fait des excercices d'impro durant la première moitié du cours afin de pratiquer les "notions de bases" en impro. Puis durant la deuxième moitié, l'on forme deux équipes pour faire des matchs entre nous.
Voici quelques notes que j'ai prise à la suite de mes cours d'improvisation :
Glossaire :
Décrochage : Lorsque l’on fait une improvisation, il est important de ne pas décrocher de son personnage, de rester dans celui-ci même si le public ris aux éclats ou que la situations devient complètement ridicule. C’est un peu comme au théâtre, si l’on EST un personnage, le public ne croira plus à l’histoire si l’on ne l’incarne pas totalement.
Ellipse temporelle ou narrative : L'on amène l'improvisation dans une époque (temps) et une situation (lieu) autre que celui en cours. Les improvisateur sur place doivent alors rester dans leur personnages. L'ellipse peut servir à faire avancer l'improvisation si elle stagne ou s'en servir pour montrer une partie intéressante de la vie des personnages en présence. Par exemple, deux amoureux se chicane car les "patates sont cuites, sont trop cuites même" c'est drôle mais l'ont voit que l'impro stagne sur les patates, l'on pourrais alors arriver et transporter l'impro lorsqu'il se sont rencontré au Mecdonald quelques années auparavant en essayant de commander un hamburger végétarien...
Un autre exemple... Deux membres d’un couple se chicanent...Ça stagne un peu, alors je faire une ellipse et amener l’impro lorsqu’il sont devant un notaire ou un juge pour demander le divorce, ou encore en thérapie de couple...
Autre définition :
L'ellipse temporelle, permet de passer d'une séquence à une autre en ne montrant volontairement pas les événements qui se passent entre-temps, dans un souci d'aller à l'essentiel et de ne faire voir que ce qui est utile à l'action, ou dans une volonté de censure. -FrancaisFacile.com
En narratologie, une « ellipse temporelle », également appelée « ellipse narrative », consiste à passer sous silence une période de temps c'est-à-dire à ne pas en raconter les évènements. Il s'agit donc d'une accélération du récit -Wikipedia
Aparté :
En improvisation l’on peut utiliser l’aparté afin de :
1- Proposer quelque chose, raconter une partie de l’histoire à voie haute aux improvisateur déjà présent qu’il vont alors mimer (enfin je crois)...
2- De s’en servir pour raconter quelque chose que l’autre improvisateur n’entendrait pas, afin de dire ce que l’on ressent, faire comprendre au public ce que l’autre n’est pas censé savoir !
Autre définition :
Un aparté est une réplique de théâtre prononcée par un personnage sur scène et que, par convention, les autres personnages n'entendent pas, au contraire du public. -Wikipedia
Majeur et Mineur : Lorsqu'une impro à cours, pour éviter qu'il y ait confusion au seins de l'histoire, il est important de laisser la personne Majeur, qui porte l'attention sur elle briller et de devenir sois-même Mineur pour lui laisser la place avant de devenir Majeur et d'avoir à son tour l'attention porté sur sois. Les projecteur étant ainsi mis à tour de rôle sur un puis sur l'autre, l'on évite ainsi que tous parlent en même temps.
Perches : Dans une improvisation, des perches sont tendus, des idées sont données. Il est alors important pour l'autre d'accepter ces perches pour faire avances l'histoire ou de contre-proposer quelque chose d'autre... Si l'on ne dit que "non" alors l'histoire stage et rien ne se passe.
Signes de temps restant :
1 doight : Fait signe aux improvisateurs qu'il reste une minute à l'improvisation
Deux mains perpendiculaires : Fait signe aux improvisateurs qu'il reste 30 secondes à l'improvisation
Les dix doigts : Fait signe aux improvisateurs qu'il ne reste que 10 secontes à l'improvisation. Il importe alors de trouver une fin à l'improvisation, de la faire chuter pour ne pas qu'elle terminer queue de poisson en pleins milleu d'une phrase. Parfois par contre, le maître de jeu peut décider de faire continuer l'impro quelques seconde si elle va très bien ou s'il l'ont voit qu'une chute est imminante.
Caucus : Moment de quelques secondes (20-30) où les joueurs font un brainstorm d'idées sur les détails de l'impro (mixe ou comparé, le thème, à la manière de...). Ce qui est important durant le caucus ce n'est pas de définir tout l'impro en détail, mais simplement d'avoir des indées pour débuter notre improvisation. Un peu à la manière d'une trousse de secourt que l'on apporte avec sois et que l'on peut utiliser pour sortir une idée pour débuter l'impro où lorsque c'est nécessaire. Biensûr, il ne faut pas avoir peur de jeter ses idées si elles ne conviennent pas. Durant le caucus, il est important de savoir :
1)Premièrement Qui va participer à l'improvisation
2) Qui l'ont est (un médecin, un élève, un pilote, une reine)
3) Où l'ont est (dans un restaurent, dans une gare, dans un sauna, sur des nuages, sur un arc-en-ciel, au paradis)
4) Que fait cette personne à cet endroit ? Des douchebag font un combat de serviette dans un sauna ? Des lutins quitte le Père-Noël au Pôle-Nord ? Une femme annonce a son marie qu'elle le quitte au TimHorton...
5) L'ont peut définir une émotion et une pose (une manière de se tenir) afin de s'aider à "starter" l'improvisation.
Comparée ou Mixe : L'improvisation est-elle comparé ou mixe... Si elle est mixe les personnages de chaque équipes participent à l'improvisation...Si elle est comparée, seul les membres d'une équipe perticipent à l'improvisation
D'une durée de... : L'improvisation peut durée de 30 seconde ou 5 minutes cela dépend de l'improvisation. Généralement l'on parle de 2, 3, 4 ou 5 minutes.
Sur le thème de... : C'est le thème de l'improvisation (Ex : Un nouveau départ, La crise, Le lampadaire, L'intuition de suffit pas etc..)
Catégorie : Il existe plusieurs type de catégorie en improvisation. En voici quelques-unes (le nom n'est pas toujours correct, mais la définition si) :
++À la manière de... : L'ont fait l'improvisation à la manière d'un conte, à la manière d'une comédie musicale, à la manière d'un cirque...
++Chanter : Faire un improvisation où l’on chante...Il est facile de faire une improvisation “chanter” (et donc de respecter la catégorie) mais plus difficile de faire une histoire avec celle-ci.
++Avec accent : L’on prend un accent qui n’est pas le notre et l’on joue avec celui-ci (accent français, haitien, arabe, russe, anglais d’Angleterre). Encore ici la difficulté est de ne pas seulement respecter la catégorie (prendre un accent) mais aussi de faire avancer l’histoire.
++Mime : Deux improvisateur vont sur scène, avec que deux autre parlent à leur place en “arrière plan”. Les deux improvisateur doivent mimer (et pourrais aussi suggérer quoi dire avec son corps) l’histoire inventer par les deux autres.
++Sans thème ni caucus : L’on saute dans l'arène (en comparer ou mixe) sans avoir de thème et sans faire de caucus.
++Zapping : L’on fait de très courte improvisation (20-30 secondes) sur un thème, l’important est d’avoir un punch à la fin de l’impro.
++En utilisant toujours le même mot...Par exemple en disant toujours banane ou pantalon. Cette catégorie ressemble beaucoup à celle d’une langue inventé car le mot importe peu et est là pour le comique de la chose. À partir de la il s’agit d’inventer une histoire (par exemple un serveur dans un restaurent, comme Nioucha de Pierre-Alexandre l’on fait).
++Langue inventé : L’on fait une improvisation en inventant une langue...
++Lieu imposé : Le lieu dans lequel se passe l’improvisation est imposé (une épicerie, une banque, sur un nuage)
++Qui, Quoi, Où du public : L’on demande au public de décider les trois bases de l’improvisation : Qui l’on va être (des astronautes !), Quoi (qu’est-ce que l’on fait, l’on répare un vaisseau), Où (Sur Mars !).
+Changement d’idée : L’on fait une improvisation et à chaque fois que l’arbitre siffle, l’on répète la phrase précédente mais en changeant la fin de celle-ci. Rien de mieux qu’un exemple pour comprendre :
Je n’accepterais jamais que tu me quitte Geminis. Tu est un monstre ! (l’arbitre siffle)
Tu est une palourde (siffle encore)
Tu est une pâte alimentaire cramoisie (siffle encore)
Tu est l’amour de ma vie... (ne siffle pas)
(L’autre enchaine) Moi aussi je t’aime Roberte, je ne pourrais vivre sans toi, allons de ce pas faire l’amour à la cuisine car je n’en peut plus de te désirer !!
Ou aimerais tu faire l’amour Geminis, sur le comptoir ? (l’arbitre siffle)
Sur la table de la cuisine (l’arbitre siffle)
Sur moi ?
Etc...
++Changement de poste : L’on se met en équipe de deux avec un membre de l’autre équipe. L’arbitre nous donne alors une émission de télévision dont nous seront les acteurs (ex : Une émission pour enfant, des commentateurs politiques, une émission de cuisine). Puis, après un 30 seconde de caucus dont les improvisateurs se servent pour camper leur personnages. L’impro commence et à chaque coup de sifflet l’on change de “poste” et l’on passe à la prochaine équipe de deux. Chaque improvisation sont généralement assez courte.
L’erreur d’obstruction : Afin de l’éviter il faut que le nombre de joueur de chaque équipe sur la scène soit semblable (2 vs 1, mais pas 3 vs 1) ou sinon l’on désavantage l’équipe en infériorité numérique lors du vote. Afin de rajouter un joueur de chaque équipe, je pourrais aller voir l’autre équipe et proposer à un membre de celle-ci une idée au lieu de le proposer à un membre de mon équipe.
L’erreur de "confusion" : Lorsque l’improvisation est incohérente et que l'on ne sait pas trop ce qu'il se passe, où l’on va.
Les cinq étapes de l’évolution d’une impro :
L’observation (10 secondes...) : l’auriculaire (le petit doigt)
La proposition (on propose quelque chose à l’autre) : l’annulaire
Le conflit ! : Le majeur (le “fuck you”)
L’évolution du conflit : l’index
La résolution du conflit, la chute : le pouce
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