Il y a de cela un mois j'ai quitter Ubisoft et l'animation 3D
pour me lancé dans un diplôme d'études collégial en soins infirmiers.
Dans mon cursus scolaire, j'ai la chance d'avoir un cour sur la
psychologie du développement - avec une prof extra. Lors du deuxième
cour nous avons vus les principales approches en psychologie. Voici un
petit résumé de ces approches que j'ai fait à l'aide de mon manuel, mais
aussi à l'aide d'autres ressources.
L'approche psychodynamique
Freud et la structure de la personnalité :
Freud
présente un modèle structurale de la personnalité comportant trois
parties en interaction dynamique : le ça, le moi et le surmoi. Selon
lui, la personnalité dite normale tend à maintenir un équilibre entre
ces trois instances.
Présent dès la naissance (le bébé qui vient de naitre est un "gros ça" : je veux ça maintenant, tout de suite), le ça
est régit par le principe de plaisir, la recherche de la satisfaction
immédiate, que ce soit pour obtenir une gratification ou réduire des
tensions, et il agit sans se soucier des conséquences possibles. C'est
aussi le siège de la libido.
Le moi
est la partie du psychisme qui tient compte à la fois des pulsions du
ça, des contraintes morales du surmoi ainsi que des exigences du monde
réel. Il est donc souvent soumis à des tensions entre des "attentes" ou
"demandes" opposées. Le ça veut satisfaire sa pulsion immédiate alors
que le surmoi veut agir selon l'idéal du moi. Que fait le moi ? Il doit
gérer les exigences, souvent irréalistes du ça et sur surmoi et prendre
des décisions quand au comportement à adopter. Il joue en quelque sorte
un rôle de médiateur.
Le surmoi
est constitué de l'ensemble des règles, des obligations, des interdits
parentaux et sociétaux. Il est régit par la conscience morale, le bien
et le mal...La petite voie qui nous dit que l'on devrait faire ça ou ne
pas le faire.
L'idéal
serait bien sûr d'atteindre un équilibre entre les trois instance de la
personnalité, mais cela n'est pas toujours facile à réaliser. Selon
Freud, des conflits intrapsychique peuvent surgir dans de nombreuses
situations.
Illustrons
cela à l'aide d'un exemple. Un professeur à l'université est en amour
avec une de ses étudiantes. Elle est belle, intelligence,
intéressante... Le ça est à l'affut : "J'aimerais tellement faire l'amour avec elle!". Le surmoi réagir : "Il m'est interdit, en tant que professeur de sortir avec mes élèves!". Le moi suit le débat et en est tout étourdi. Il s'arrête pour réfléchir, après avoir entendu les exigences contradictoire du ça et du surmoi.
D'une part, il serais facile de séduire cette élève puisque je suis un
position d'autorité. D'autre part, ce ne serait pas déontologique et
professionnel de ma part. Dans se conflit intrapsychiques, c'est au moi
à décider du comportement à adopter. Qui sait, peut-être ira-il voir
quelques photos de l'étudiante sur Facebook si son profil est public,
afin de satisfaire ses pulsions du ça et la moralité de son surmoi !
Les mécanismes de défense :
Selon
Freud, les conflits intrapsychique (conflit entre les instances du
ça/pulsions et du surmoi/interdit moraux) peuvent créer de telles
tensions ou anxiétés que la personne tentera de les minimiser en
utilisant des mécanisme de défense, c'est-à-dire des moyens d'empêcher
l'angoisse d'atteindre le conscient. À ce sujet, un article intéressant
concernant les mécanismes de défense chez les étudiants est disponible à cette adresse.
Source : Psychologie du développement |
Source : Psychologie du développement |
L'approche béhaviorale :
Au début du 19eme siècle John
Watson affirma que la psychologie ne pourrais prétendre au statut de
science que si les psychologue étudiaient des faits observable et
mesurables. Jugeant qu'il était trop difficile d'étudier des motivations
et des pulsions inconscientes (comme le faisaient les partisans de
l'approche psychodynamique), nombre de psychologue donnèrent raison à
Watson. Ils estimaient en effet que le comportement (observable) pouvait
s'étudier de manière beaucoup plus objective et scientifique. C'est
ainsi qu'apparut aux États-Unis le courant de la psychologie appelé
l'approche béhaviorale.
Le conditionnement répondant ou conditionnement classique :
Le
conditionnement répondant a été mit en lumière par Ivan Pavlov alors
qu'il étudiait la salivation chez les chien. Dans cette expérience de
Pavlov, le chien associait le son de la cloche (stimulus neutre) à la
nourriture (stimulus inconditionnel), puis il répondait au son de la
cloche de la même manière qu'à la nourriture (réponse conditionnelle).
Un stimulus inconditionnel (SI) est un stimulus qui produit dans l'organisme l'effet désiré (la viande, dans l'expérience de Pavlov);
Une réponse inconditionnelle (RI) est une réponse suscitée par le stimulus inconditionnel (la salivation, dans l'expérience de Pavlov);
Un stimulus conditionnel (SC)
est un stimulus neutre qui, par couplage avec le stimulus
inconditionnel, en vient à produire un effet semblable (le son de la
cloche, dans l'expérience de Pavlov);
Une réponse conditionnelle (RC) est une réponse suscitée par le stimulus conditionnel (la salivation, dans l'expérience de Pavlov) p.24
Source : Psychologie du développement |
La
vie quotidienne ne manque pas d'exemple de conditionnements répondants.
Ainsi, un enfant qui a été effrayé par un chien se met à pleurer s'il
retourne sur les lieux de l'incident : une association s'est faite entre
le lieu et la frayeur. Comme le soulignait Watson lui-même, les
réponses émotionnelles sont particulièrement faciles à provoquer au
moyen du conditionnement répondant, surtout pendant l'enfance.
Le conditionnement opérant :
Dans
le conditionnement opérant, l'organisme apprend qu'un comportement
particulier est généralement suivi d'un évènement particulier (évaluer
comme agréable das le cas du renforcement et comme désagréable dans le
cas de la punition). Si cet évènement est utile (un pourboire, par
exemple) ou agréable (comme un compliment), l'organisme cherchera à
l'obtenir encore en répétant le comportement. Si l'événement est
désagréable (une griffure de chat ou une insulte, par exemple),
l'organisme aura tendance à ne pas répéter le comportement. Dans le
renforcement, le résultat devrait être évalué comme agréable, ce qui
augmente la probabilité de répétition du comportement. Dans le cas de la
punition, le résultat devrait être évalué comme désagréable, ce qui
diminue la probabilité de répétition du comportement.
Ainsi,
le conditionnement opérant augmente ou diminue la probabilité
d'apparition d'un comportement selon la conséquence apprise.
Schéma du conditionnement opérant |
Bien
entendu, il y a parfois un des écarts importants entre la théorie et la
pratique. Par exemple, les punitions, souvent employées par les
parents, ne suscitent pas toujours les réactions attendues, mais plutôt
leur contraire. Il faut comprendre que ce qui semble désagréable, comme
être envoyé dans sa chambre pour "réfléchir", peut être relativement
agréable pour l'enfant qui retrouve là ses jouets ou par l'adolescente
qui peut parler tranquillement au cellulaire, sans avoir à participer à
la préparation du souper! De la même façon, une réprimande peut parfois
être perçue par l'enfant comme une marque d'attention; bien sûr, il
devrait préférer recevoir un compliment, mais, de fait, il privilégiera
une réprimande à un manque d'attention à son endroit. Aussi, il vaut
mieux éviter les punitions trop fréquentes ou trop sévères et utiliser
le renforcement plus efficace, des comportements considérés comme
désirables (vidéo ci-dessous).
L'approche Humaniste
L'approche
humaniste c'est développer en réaction de la vision béhiaviorale,
jugeant que l'influence de l'environnement extérieur ne rendent pas
compte de la multitude d'influences qui s'exercent au cours de la vie.
En effet, selon les humaniste, l'être humain est un être autodéterminé,
capable d'exercer son libre arbitre et d'atteindre des buts. C'est un
être libre, en mesure de faire des choix réfléchis. sensés et
intelligents : Il est responsable de ses actes et tend spontanément à
réaliser son plein potentiel. Et c'est également ainsi qu'il perçois les
autres.
La considération positive inconditionnelle :
Pour
satisfaire ses besoins et se réaliser, l'être humain doit entrer en
relation avec les autres. Or, la réaction des autres peut influer sur
son développement. Selon Carl R. Rogers (1902-1987), pour qu'un être
humain ait un développement harmonieux, il doit bénéficier d'une considération positive inconditionnelle,
particulièrement de la part des personnes significatives dans sa vie,
comme ses aprents et ses proches. Le concept de considération positive
inconditionnelle de Rogers renvoie au sentiment d'être aimé pour
soi-même et de se sentir accepté fondamentalement en tant que personne,
même lorsque ses comportements ou les façons d'exprimer ses sentiments
laissent à désirer.
Prenon
un exemple. Un enfant tire les cheveux de son grand frère qui lui a
pris son camion. Quand la considération est conditionnelle, elle peut se
traduire par des paroles telles que : " Tu est vraiment méchant d'avoir
fait mal à ton frère! Comment puis-je taimer, toi qui est si cruel?"
L'enfant ressent alors que l'amour à son endroit est soumis à des
"conditions" : il recevra de l'amour à la "condition" d'être tel que les
autres veulent qu'il soit et de se comporter d'une manière qui réponde à
leurs attentes. Au contraire, le parent qui manifeste de la
considération positive inconditionnelle exprimera à l'enfant le message
suivant "Toi, je t'aime,. C,est ton comportement en ce moment que je
n'appréie pasé" L'enfant qui jouit ainsi d'une considération positive
inconditionnelle comprend qu'il est aimé pour ce qu'il est et parce
qu'il est lui.
Cependant, pour accepter une personne de façon inconditionnelle, il faut la comprendre avec empathie,
c'est-à-dire tenter de saisir comment elle perçoit l'univers qui
l'entoure, à partir de son cadre de référence interne (ses
connaissances, ses expériences, ses buts, ses aspirations, ses
émotions). Soulignons que l'empathie implique à la fois la capacité
d'éprouver de l'empathie et la capacité de l'exprimer.
Voyons
un exemple. Dans un parc, un enfant vient de perdre son ballon. Il
pleure et hurle en le voyant s'élever dans le ciel. Comment le parent
qui manifeste de la compréhension empathique pourrait-il réagir pour
favoriser chez l'enfant l'apprentissage de la maîtrise de des émotions?
Il pourrait prendre en compte sa souffrance et lui dire : "Tu es déçu
qu'il se soit échappé, ça arrive souvent avec ces ballons", "Tu es
triste qu'il soit parti....On lui souhaite un bon voyage?", "C'est bien
compréhensible que tu pleures, tu l'aimais bien, ce ballon". Cette
attitude qui consiste à faire preuve de compréhension, sans pour autant
partager la souffrance, est de l'empathie. Elle se distingue de la
sympathie, qui consiste à ressentir la joie ou la douleur de quelqu'un
et à y participer. Or, dans l'exemple fourni, l'adulte ne ressent pas de
peine à la perte du ballon. Cependant, il comprend et a de l'empathie
pour la peine ou la frustration que ressent l'enfant.
Cela
ne signifie pas qu'il faut laisser un enfant donner des coups ou se
laisser insulter par un adulte sous prétexte d'une "compréhension
empathique" de la colère ou de la frustration. Il est préférable
d'arrêter un enfant qui agit agressivement et de lui dire : "Je
comprends que tu sois frustré parce que je t'interdis de faire telle
activité, ais cela ne te donne pas le droit de me donner des coups". "Si
un adulte nous lance des insultes il vaut mieux l'arrêter et lui dire :
"Je comprends que tu sois en colère parce que je ne répons pas à ton
souhait mais cela ne te donne pas le droit de m'insulter."
Considération positive inconditionnelle : Je t'aime peu importe qui tu es ou ce que tu fais.
Considération conditionnelle :
Je t'aime seulement si tu me rend service, si tu m'inviter à souper, si
un client dans un hôpital vomit dans le haricot et non à l'extérieur.
Congruence et incongruence
-Ce que je pense être (concept de soi)
-Ce que j'aimerais être (soi idéal)
Selon
Rogers, il y a congruence s'il y a harmonie entre le concept de soi et
le soi idéal ou le concept de soi et l'expérience de vie. Alors qu'il y a
incongruence si le concept de sois et le soi idéal ou le concept de soi
et l'expérience de vie sont en désaccord. Notons aussi que le
développement de la congruence est dépendant d'une considération
positive inconditionnelle et que l'absence de congruence peut mener au
développement d'une psychopathologie.
La hiérarchie des besoins de Maslow :
Quelle est la différence entre les besoins d'affiliation et les besoins d'estime ? Le besoins d'estime
tient à la reconnaissance de ses pairs, au respect des autres, à leur
appréciation, à une bonne réputation, au sentiment d'être valorisé,
d'être adéquat, d'être compétent et d'atteindre ses buts. Alors que le besoins d'affiliation et d'amour
tient à l'amour, l'affection, l'acceptation, l'amitié, l'intimité, la
famille, les relations et les communications chaleureuses et la présence
de ceux qu'on aime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire